En Bolivie, Evo Morales prêt à remettre son mandat en jeu
En Bolivie, Evo Morales prêt à remettre son mandat en jeu
La crise politique bolivienne a pris un tournant inattendu, jeudi 8 mai au soir. Le président bolivien Evo Morales a annoncé, lors d'une intervention télévisée, qu'il acceptait la convocation, dans un délai de 90 jours, d'un référendum qui pourrait l'obliger à abandonner le pouvoir.
Le président bolivien a souligné la nécessité "de régler par les urnes et non par la violence, dans le cadre de la Constitution", l'actuelle crise politique qui affecte le pays, avec un affrontement entre le pouvoir central et certaine régions réclamant leur autonomie.
Dimanche dernier, la riche région de Santa Cruz a massivement voté pour son autonomie, lors d'un référendum qualifié d'illégal par le gouvernement. L'opposition conservatrice, en conflit ouvert avec le président socialiste depuis son élection, a voté au Sénat la convocation d'un référendum révocatoire.
LES GOUVERNEURS ÉGALEMENT CONCERNÉS
La procédure de référendum pouvant révoquer le président a été votée par le parti de Morales, le Mouvement pour le socialisme (MAS), en décembre 2007. Les mandats du président et du vice-président Alvaro Garcia Linera, qui devaient s'achever tous les deux en 2011, pourraient être ainsi interrompus, si les votes contre eux dépassaient les 53,74 % que les deux hommes avaient obtenu lors des élections de décembre 2005. Si les Boliviens décident de les révoquer, une élection présidentielle doit être organisée dans un délai de trois à six semaines.
Mais le système s'appliquera également aux gouverneurs des neuf régions du pays, dont plusieurs sont contrôlées par l'opposition et envisagent d'organiser des référendums d'autonomie à l'image de celui de Santa Cruz. S'ils sont destitués, ils seront remplacés de manière intérimaire par un gouverneur nommé par le président.
Source Lemonde.fr
Le président bolivien a souligné la nécessité "de régler par les urnes et non par la violence, dans le cadre de la Constitution", l'actuelle crise politique qui affecte le pays, avec un affrontement entre le pouvoir central et certaine régions réclamant leur autonomie.
Dimanche dernier, la riche région de Santa Cruz a massivement voté pour son autonomie, lors d'un référendum qualifié d'illégal par le gouvernement. L'opposition conservatrice, en conflit ouvert avec le président socialiste depuis son élection, a voté au Sénat la convocation d'un référendum révocatoire.
LES GOUVERNEURS ÉGALEMENT CONCERNÉS
La procédure de référendum pouvant révoquer le président a été votée par le parti de Morales, le Mouvement pour le socialisme (MAS), en décembre 2007. Les mandats du président et du vice-président Alvaro Garcia Linera, qui devaient s'achever tous les deux en 2011, pourraient être ainsi interrompus, si les votes contre eux dépassaient les 53,74 % que les deux hommes avaient obtenu lors des élections de décembre 2005. Si les Boliviens décident de les révoquer, une élection présidentielle doit être organisée dans un délai de trois à six semaines.
Mais le système s'appliquera également aux gouverneurs des neuf régions du pays, dont plusieurs sont contrôlées par l'opposition et envisagent d'organiser des référendums d'autonomie à l'image de celui de Santa Cruz. S'ils sont destitués, ils seront remplacés de manière intérimaire par un gouverneur nommé par le président.
Source Lemonde.fr
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